jeudi 10 décembre 2015

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(Suite des conséquences du port du masque)

Les footballeurs cessèrent de cracher. Il devint en revanche impossible de lire sur leurs lèvres les insultes proférées envers l'arbitre - qui d'ailleurs n'avait plus de sifflet.

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Il arriva que l'anesthésiste confondît patient et chirurgien.

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Je ne fume plus dehors, c'est pervers, mais chez moi. Mes amis font la même chose. Si bien que tous les airs me paraissent irrespirables. Je ne sais plus où aller. Le masque, décidément indispensable.

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Quelle joie de tirer la langue au professeur impunément!

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(Quelle joie de rire sous masque des élèves. De tout temps, ils ont cru qu'on ne remarquait rien, nous les profs, des bêtises qu'il faisaient.)

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