jeudi 27 juillet 2017

399

Tristan Blanc sent qu'il arrive au bout de quelque chose. Il savoure son nouveau ciel, toutes ces nouvelles ailes déployées; et de tous ces nouveaux oiseaux, il apprécie le chant. Il ouvre une dernière fois son carnet pour s'assurer qu'il n'a rien oublié. Il y aurait tant d'oiseaux encore à inventer. Mais Tristan Blanc a le souci de l'équilibre, et il craint de tout foutre en l'air s'il continue infiniment d'ajouter des oiseaux à la nature.
Alors il arrête. Il pose sa plume Pelikan, et nettoie méticuleusement son bec.

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